jeudi 28 janvier 2021

La dépression : enlever la pression de ?

La dépression est la réponse physiologique à un besoin de faire baisser la pression chez l'individu qui ne trouve pas d'autres moyens pour évacuer celle-ci. Cette pression vient de sa relation difficile avec l'environnement (énergie de l'Air) et de son attachement (énergie de l'Eau) à celui-ci. Relation teintée de toutes les souffrances vécues dans sa vie dont il ne s'est pas occupé au moment voulu. De plus, il croit que son bien-être personnel est lié à l'approbation des autres, il démissionne et se renferme sur lui-même.

Cependant, il fait fausse route en remettant son pouvoir personnel entre les mains d'autrui, car le problème est qu'il se désapprouve lui-même de n'avoir pas su faire face à ses souffrances passées et présentes qui continuent à le hanter.

Pour la Dr Alice Miller : - La dépression est l'art de se leurrer et la difficulté que l'on a à remettre en question les difficultés de son enfance.
Le Dr Olivier soulier abonde dans le même sens en disant : - Il est plus facile d'être déprimé que de remettre en cause toute sa vie.

L'individu dépressif qui veut se responsabiliser devra donc probablement se faire aider, et idéalement avec une approche psychocorporelle (corps-esprit), pour réévaluer ses souffrances actuelles et passées et repartir plus léger dans la vie.

Le thérapeute en  Polarité mettra d'abord l'accent sur le système nerveux pour calmer celui-ci et de part son appartenance à l'énergie Air, réduire la pression que cette personne vit dans sa relation à l'environnement. Suite à cette première rencontre et après évaluation, le thérapeute choisira l'élément à harmoniser, soit le Feu pour remettre la personne en action, l'Eau pour favoriser le détachement ou la Terre pour la sécuriser et lui donner du courage.

Je tiens à souligner ici, comme je le fais toujours dans mes formations, que chaque personne est unique, que chaque personne est un univers à explorer et qu'il n'y a aucune recette miracle qui conviendrait à tous. Ce n'est que par une entrevue minutieuse, traduisant tous les maux et tous les mots en langage énergétique, que le thérapeute trouvera la porte d'entrée de cet univers.

Quelques suppléments naturels* peuvent également favoriser une reprise en main en diminuant le stress. Avant de les utiliser, assurez-vous qu'il n'y ait pas de contre-indications avec les médicaments que vous prenez peut-être déjà. 

Magnésium
En raison de ses effets sur la relaxation musculaire, cet oligoélément serait aussi bénéfique contre la tension, le stress et l'anxiété. Ce minéral agit au niveau de notre système nerveux et en particulier sur la sérotonine qu'il vient stimuler. Cette dernière est un neurotransmetteur apaisant et antistress très important. De bons apports en magnésium vont permettre de limiter l'irritabilité, le stress et favoriser un sommeil de meilleure qualité comme le montre un ensemble d'études sur le sujet.  

Vitamine D3
Un des plus gros avantages de la vitamine D3 est sans doute son impact sur l'humeur. Beaucoup de gens souffrent d'une dépression saisonnière et se sentent généralement plus heureux quand le soleil est au rendez-vous, en raison de la synthèse de cette vitamine lors d'une exposition directe aux rayons solaires. Augmenter son niveau de vitamine D3 n'est pas seulement essentiel en période hivernale, cela permet aussi de réduire considérablement les symptômes de dépression et de stimuler notre système immunitaire.

Millepertuis
Bien connu des Anciens, il fut surnommé le « chasse-démon », et aujourd'hui à l'origine de plusieurs antidépresseurs qui ont essayé de copier sa molécule active, il reste très efficace dans le traitement des stress intenses, des dépressions et de tous les dérèglements de l'humeur sous la forme d'extrait sec, de teinture ou de poudre de plante.

* Une étude publiée dans une édition du Journal de l'American Medical Association (JAMAInternal Medicine. (janvier 2015) révèle que la prise quotidienne et prolongée d'antidépresseurs, d'antihistaminiques, d'antispasmodiques ou de somnifères, des médicaments couramment utilisés pour traiter l'incontinence, les allergies saisonnières, la dépression et l'insomnie, augmenterait le risque de démence et d'Alzheimer.

  


POLARITÉ 101 : Une approche de vie !


À l'époque où j'ai étudié la Polarité il y a plus de 30 ans, on l'enseignait comme un traitement énergétique pour les problèmes physiques. Cependant, à la lecture des œuvres du Dr Stone, j'ai constaté à quel point il insistait sur le côté spirituel, faisant le lien entre le monde physique et les énergies subtiles.
Le Dr Stone était un grand spiritualiste doublé d'un grand humaniste, il avait étudié un grand nombre de philosophies spirituelles (bouddhisme, hindouisme, kabbale, etc.) avant de rencontrer son maître indien et de suivre ses enseignements jusqu'à sa mort à l'âge de 91 ans. Voulant soulager la souffrance humaine, il se forma en chiropractie, ostéopathie et naturopathie et parcouru le monde à la recherche d'une technique de soin naturel qui soignerait l'homme dans tous ses corps. Il s'intéressa entre autres à l’acupuncture, à l'homéopathie, à la réflexologie, aux techniques de guérison de l'ancienne Égypte, à la médecine ayurvédique et plus encore. Sa rencontre avec l'Ayurveda lui permit de rassembler toutes ses connaissances en une approche qu'il a nommé, la thérapie de Polarité.
Cette technique de soin n'est en aucun cas un protocole rigide et fermé, et la Polarité a continué d'évoluer au fil du temps. Comme je l'écrivais dans mon livre, le Dr Stone a ouvert une porte sur l'infini et en passant par cette ouverture, j'ai découvert à quel point cette approche pouvait en être une de vie et contribuer aussi bien à la paix de l'âme qu'à celle du corps.
Ce n'est qu'après plusieurs années de pratique qu'il m'est apparu clairement que cette approche allait bien au-delà du corps physique et qu'en fait le corps était notre meilleur allié dans une démarche de conscience et d'élévation spirituelle. Il suffit seulement d'être à l'écoute et d'apprendre à décoder les messages du corps qui eux, sont le reflet exact des cailloux posés sur le chemin de notre évolution. Cailloux qui, soit dit en passant, peuvent aussi se révéler de véritables cadeaux si nous les accueillons.
En apprenant l'essence des cinq éléments qui nous constituent (l'Éther, l'Air, le Feu, l'Eau et la Terre), et les parties du corps associées à l'un ou l'autre de ces éléments, les messages sont plus faciles à comprendre. À ce moment, il n'en tient qu'à nous, si nous en tenons compte, de réajuster le tir et d'apporter les changements nécessaires à notre guérison.
Samuel Hahnemann, initiateur de l'homéopathie, aurait dit : - La maladie commence quand nous justifions par l'extérieur, le malaise intérieur ! Toute guérison qui ne vient pas de l'intérieur est préjudiciable. Une apparente guérison du corps obtenue par des moyens matériels ou par l'intermédiaire d'une autre personne sans participation personnelle, sans travail sur soi, peut procurer un soulagement physique mais elle risque très souvent de déplacer le problème si la leçon du mal n'a pas été apprise.
Ce malaise intérieur peut se traduire physiquement mais aussi émotionnellement et les cinq éléments nous apportent une solution, car chacun d'eux véhicule une é/motion positive et guérissante pour l'âme. É/motion veut dire énergie en mouvement et c'est la tentative de blocage de ce mouvement qui causent les souffrances du corps et de l'âme.
Nous sommes co-créateurs de nos vies, mais la densification de notre énergie divine, en s'incarnant difficilement dans le monde physique, a fait en sorte que nous perdions contact avec notre essence et que nous nous croyions faussement séparés de la Source.
Pour reprendre contact, le premier défi sera de vaincre la peur (Terre) associée à ce voyage terrestre et l'immense obstacle est dû au fait que pendant nos toutes premières années de vie, nous sommes malléables, influençables et conditionnés par les peurs de nos ascendants et de la société en général. Plus tard, pour les personnes qui décident de mettre de l'avant leur aspiration spirituelle, commence un long travail de nettoyage de leur éducation et des croyances limitatives engendrées par la peur.
C'est un défi de tous les instants, car la société en général est basée sur la peur pour pouvoir contrôler les masses. On nous fait peur avec les mal-a-dit dont nous souffrirons inévitablement un jour, peur du manque d'argent, peur du futur, peur du terrorisme, peur de perdre, peur de l'autre, peur de la mort, etc.
Le deuxième défi nous confronte à nos ressentis (Eau) avec lesquels il est primordial d'être en contact, mais que nous n'écoutons peu ou pas, car ils ont trop souvent été banalisés ou niés dans notre enfance, avec pour résultat que nous ne leurs faisons pas confiance ou que nous en sommes totalement coupés. Chaque personne a ses ressentis propres qui font d'elle un individu unique, mais le problème est que cette unicité a rarement été encouragée. Nous avons plutôt été poussés à nous normaliser, à devenir comme la majorité, et ceci, afin de rassurer les peurs de notre entourage.
L'Eau est mature à la puberté, à ce moment où l'adolescent cherche à se distinguer comme individu. La contestation de l'ordre établi est une vaine quête pour s'individualiser car autant cet adolescent veut marquer la différence avec ceux qui l'ont précédé, autant il cherche à s'identifier à un groupe de même esprit. Ceci est tout-à-fait normal, mais reflète quand même une peur de se retrouver seul et d'assumer son unicité. Et puis la crise passe et cette peur de la solitude va faire en sorte qu'il sera plus facile et acceptable de se conformer et de rejoindre la majorité.
Si nous parvenons à surmonter la peur de la Terre et l'attachement-dépendance de l'Eau, il nous reste à affirmer, exprimer et surtout agir dans le sens de notre unicité et de notre volonté de grandir. À cette étape, nous avons développés le courage de la Terre et le détachement de l'Eau pour permettre à la compassion de l'Air et à la joie profonde de l'Éther de s'actualiser dans l'essence du Feu qui dit : Je crée ma vie ! Je la crée en conscience, en affirmant mes valeurs spirituelles et en pratiquant le pardon et le lâcher-prise associés à cette énergie. Ce Feu de transformation est d'ailleurs le même que celui des alchimistes qui cherchaient à métamorphoser le plomb en or.
Et voilà que la spiritualité s'incarne tout doucement dans notre quotidien ! Il n'est ici plus question de vouloir monter au ciel, mais plutôt de faire descendre le ciel sur terre.
La plupart des maladies sont de type inflammatoire, ce qui démontre bien la difficulté à spiritualiser sa vie. La cause première de cette difficulté vient du fait que cette énergie Feu qui se mature à l'âge de 2-3 ans (l'âge du NON), est perçue comme dérangeante par l'entourage. Par les parents d'abord qui, dans leur ignorance de l'aspect énergétique de l'être humain, ont tendance à vouloir contrôler et même réprimer ce mouvement de vie, suivi ensuite par l'école qui tend à uniformiser et aplanir les différences individuelles pour une meilleure gestion du groupe et une plus grande efficacité du formatage imposé. L'individu en devenir va être porté à croire qu'il n'a pas le choix de suivre la majorité silencieuse et inconsciente s'il veut survivre. Et nous revoilà avec les peurs initiales et la survie de la Terre.
En fait, il n'existe que deux états émotionnels, la peur et l'Amour ! La Polarité, à travers les cinq éléments, nous enseigne les étapes de libération de la peur pour accéder à l'Amour auquel chaque être humain aspire consciemment… ou inconsciemment.

mardi 12 janvier 2021

JE N'Y PEUT RIEN, JE SUIS COMME ÇA !

L’autre jour, une amie me partageait ses inquiétudes et même son anxiété face aux moments troubles que nous vivons. Je lui demande ce qu’elle fait pour calmer et rassurer cette anxiété et elle me répond : Je n’y peux rien, je suis comme ça !

Nous avons tous déjà entendu cette phrase et peut-être l’avez-vous formulée vous-mêmes ! La plupart du temps, ces mots sont prononcés quand la personne se sent jugée par l’environnement ou se juge elle-même pour son attitude ou son discours possiblement répréhensible. Il est très rare en effet que nous utilisions ces mots pour décrire une qualité que nous possédons.

Ces mots reflètent une certaine impuissance et surtout un manque de conscience. La conscience est : La faculté qu’a l’être humain de connaître sa propre réalité et de la juger. Les mots clés ici sont connaître sa propre réalité ! La plupart des gens qui ne sont pas intéressés par leur développement personnel, croient que leur personnalité est forgée pour le reste de leur vie. Les personnes conscientes, questionnent leur réalité et n’ont pas peur de revisiter leur passé et leur éducation pour débusquer tout ce qui fait obstacle à leur croissance et toutes les croyances limitatives qui nuisent à leur évolution.

La Polarité est un outil extraordinaire pour mieux se connaître et faire la paix avec ce que nous considérons comme des défauts, des lacunes ou des faiblesses. Connaître les éléments qui nous constituent et surtout nos dominantes énergétiques, nous permet non seulement d’avoir un meilleur portrait de nous-mêmes, mais surtout d’avoir des pistes pour transformer ce que nous jugeons nuisible ou souffrant pour nous. La Polarité nous parle des deux côtés d’une même médaille et si nous reconnaissons que l’un des côtés ne nous apporte pas la joie, il suffit de la retourner de l’autre côté.

Je dis : il suffit de …, mais ces mots impliquent une volonté et une détermination sans faille, une vigilance de tous les instants et une présence constante à soi, ce qui n’est pas une sinécure, du moins au début. Cependant, avec un peu de pratique, les efforts que nous y mettons, se transforment doucement en joie de se rapprocher de soi. Chacun des éléments amène avec lui un défi que nous devons d’abord connaître et ensuite surmonter, pour devenir la meilleure version de nous-mêmes.

Nous ne pouvons transformer ce que nous ne connaissons pas, ni même ce que nous voyons comme un défaut à combattre. La première étape est de reconnaître et accueillir ce qui nous habite et ensuite réaliser que nous avons le pouvoir et même la responsabilité de focaliser sur l’aspect positif de nos dominantes… et bien entendu, sur celui de tous les éléments. Mon ami le YI KING dit à ce sujet : - Et même nos propres défauts ne doivent pas être combattus directement. La meilleure façon de combattre le mal, c’est un progrès énergique dans le bien. 

Les dominantes Air sont les personnes nées sous les signes et/ou ascendants astrologiques des Gémeaux, Balance et Verseau. La tendance négative de cet élément est la propension à l’insatisfaction, à l’inquiétude, au désir et à l’envie. Si Je suis comme ça et que je n’y peux rien, c’est dire que ma vie n’est, ni ne sera, pas très heureuse. Par contre si je reconnais cette tendance naturelle j’arrête de la juger pour m’atteler à la transformer. Ce n’est pas un défaut (de fabrication) mais bien le défi que nous avons choisi de surmonter dans cette vie. En ce sens les dominantes Air doivent tendre vers une vie plus satisfaisante pour elles.

Les dominantes Feu sont les Bélier, Lion et Sagittaire. Leur sensibilité aux frustrations, à la colère et à la déresponsabilisation constitue un frein à leur bonheur. Le défi ici sera de cultiver le lâcher-prise, le pardon, la responsabilisation en tout et la saine affirmation de soi.

Les dominantes Eau sont les Cancer, Scorpion et Poissons dont le défi consiste à se libérer des attachements souffrants en apprivoisant le détachement. Le détachement est souvent mal compris, car nous l’associons à de l’éloignement et à de l’indifférence. Au contraire, le détachement nous permet de faire de plus en plus confiance à nos ressentis sans permettre que ceux-ci soient contestés par l’environnement. Cette confiance en notre petite voix intérieure nous apporte une bonne dose d’amour de soi que nous pourrons ensuite faire rejaillir sur l’environnement.

Les dominantes Terre que sont les Taureau, Vierge et Capricorne ont l’immense défi de surmonter toutes les insécurités et les peurs qui peuvent les assaillir et ce, en mettant toute leur énergie à développer le côté positif de cet élément : le courage et la détermination.

Connaissant un peu plus nos tendances énergétiques naturelles, nous pouvons maintenant arrêter de les subir et/ou de les combattre et plutôt mobiliser toutes nos forces pour retourner la médaille à notre avantage.

Au final, nous ne dirons plus : Je suis comme ça et je n’y peux rien ! Nous dirons plutôt de façon responsable : Je reconnais que cette tendance naturelle n’est pas aidante pour moi et je vais tout mettre en œuvre pour la transformer !

P.S. Apprenez-en plus sur vos éléments en vous procurant mon livre Guérir sa vie avec la Polarité  ou à tout le moins, en lisant le blog Le corps sait !  sur mon site www.ecoledepolarite.com

 

dimanche 3 mai 2020

La patience sous la loupe de la Polarité

La patience est une vertu associée à l’élément Terre en Polarité. Le dictionnaire défini la vertu comme étant une : - Force avec laquelle l’être humain tend au bien  et la patience comme une : - Vertu qui consiste à supporter les désagréments, les malheurs 

Une vertu n’est pas innée, elle est acquise, c’est-à-dire qu’elle doit s’apprendre et se cultiver. Et en ces temps incertains, c’est probablement LA vertu à développer, car il faut savoir que la peur qui est l’émotion (ou ex/motion) la plus limitative qui soit, fait aussi partie l’élément Terre. Cultiver la patience est donc un moyen efficace de contrer la peur. 

Plusieurs d’entre nous croient que la patience est un temps d’attente. L’attente est passive (et en général, toujours déçue) tandis que la patience est véritablement active. En effet, dans cet état nous préservons notre énergie et la fortifions car nous ne la dispersons pas en vains efforts pour tenter de changer une réalité sur laquelle nous n’avons aucun contrôle. Il y a une expression qui dit : prendre son mal en patience signifiant par là que nous n’avons aucun pouvoir sur la situation. Une autre expression nous parle de respirer par le nez. J’aime bien cette expression car la respiration de l’élément Terre est justement d’inspirer et d’expirer par le nez, chaque élément ayant sa respiration spécifique. 

Revenons à l’aspect actif de la patience. Dans la conscience, la situation actuelle sur laquelle nous n’avons aucun pouvoir, nous renvoie à nous-mêmes, à nos besoins, à nos désirs, à nos aspirations et aussi au pouvoir que nous avons sur nos pensées et nos actions. Et il n’en tient qu’à nous de saisir cette opportunité de délester ce qui ne nous apporte pas de joie. 

Est-ce que cette situation confronte notre difficulté à lâcher prise ? Est-ce qu’elle exacerbe notre agressivité ? Questionne-t-elle nos attachements ? Réveille-t-elle les différentes peurs que nous avons tenté de cacher ou de normaliser une bonne partie de notre vie ? Probablement un mélange de tout ça ! 

Quel bon moment alors, toujours dans la conscience, d’accueillir toute cette énergie confinée en nous depuis la nuit des temps, pour maintenant préparer avec beaucoup d’amour pour soi, une détermination sans faille et une vigilance accrue, un calendrier de déconfinement personnel. 

La patience implique que nous n’avons aucune idée de ce que le futur nous réserve. Alors, nous avons le choix de nourrir la peur en fabulant toute sorte de scénarios virtuels ou bien nous choisissons de nous responsabiliser, de nous alléger et de nous fortifier pour être en mesure d’accueillir les lendemains à inventer ! 

Souvenons-nous que la vertu est une Force avec laquelle l’être humain tend au bien et c’est pourquoi la patience est une vertu incontournable de transformation !


dimanche 12 avril 2020

Polarité et système immunitaire


En ce temps de pandémie, les conseils fusent de partout pour nous aider à renforcer notre système immunitaire. Ces conseils émanant de thérapeutes bien formés et bien intentionnés sont généralement de bonnes habitudes à prendre en tout temps. Là où le bât blesse, comme dans la plupart des thérapies d’ailleurs, c’est que les aspects énergétiques et émotionnels en sont exclus. Le corps physique n’est que la résultante de ce que l’on vit, jamais la cause. Tout se joue plus haut , dans des sphères plus subtiles. 

En Polarité comme dans la médecine traditionnelle orientale, les énergies des cinq éléments sont la constitution subtile de l’être humain. Il s’agit de la Terre, de l’Eau, du Feu, de l’Air et finalement de l’Éther et chacune est associée à des organes, des systèmes et des zones dans le corps et chacune possède une émotion spécifique.

IM-UNITÉ veut dire : UNITÉ DU MOI ! Et si je ne suis pas unifié, le système immunitaire ne sera pas à son maximum. Pour ce qui est du corps physique, si nous voulons bénéficier d’une bonne santé, nous portons attention aux aliments que nous ingérons, nous prenons vitamines et autres suppléments, nous faisons de l’activité physique, etc.

Par contre, souvent nous ne portons pas assez attention aux ex/motions et pensées négatives qui sont aussi une nourriture, mais plus subtile et surtout, invisible. C’est pourtant la nourriture qui impacte le plus le corps physique. Les peines, les insatisfactions, les frustrations et les rancunes, les attachements souffrants et les dépendances, les insécurités et les peurs, sont toutes des blocages d’énergie qui sapent notre système immunitaire et ce même si nous mangeons le mieux possible, frais, bio et local.

Une très bonne amie à moi est décédée d’un cancer à un relativement jeune âge (58 ans) et ce, même si elle était professeur de yoga, méditait tous les jours et s’alimentait bio depuis des années. Malchance me direz-vous ? Hé bien non ! Pourtant, avec son style de vie, son système immunitaire aurait dû pouvoir empêcher ce cancer de s’installer.  

Moi qui la connaissais depuis plus de 30 ans, je peux vous dire qu’elle est surtout morte de colère et de ressentiment ! C’est que n’ayant jamais surmonté la non-validation du père, toutes ses relations affectives en ont pâti et sa frustration n’a cessé de grandir au fur et à mesure de ses tentatives de trouver l’homme-père affectueux, aimant et supportant.

Bien sûr, vivre continuellement dans la frustration a pour conséquence de teinter toutes les relations. Lors d’une visite que je lui fis à l’hôpital, je lui ai suggéré d’avoir le courage d’ex/primer à chacun de ses visiteurs la moindre frustration  les concernant et je lui ai dit - Que tu partes ou que tu restes, tu voyageras plus léger ! 

À ma dernière visite avant son décès, elle me raconte avec une é/motion de grande joie comment elle avait réussi à régler une broutille avec une amie et qu’elle était presque entrée en  transe tellement elle avait été envahie d’une grande paix. Ce qui est intéressant ici c’est que cette personne n’avait aucun souvenir de cette broutille qui pourtant était un caillou dans la chaussure de mon amie. C’est pour moi la preuve que garder les émotions négatives à l’intérieur, ne fait de mal qu’à nous.

Alors, pour être unifié, il faut d’abord reconnaître ce qui nous habite et nous fait mal, afin de pouvoir transformer ce qui nuit à notre système immunitaire, à notre unité. Transformer les peurs en courage, cultiver le détachement, pardonner, lâcher-prise et avoir le désir de grandir duquel découle la satisfaction de notre vie.

Et ce temps qui semble suspendu dans l’épreuve que nous vivons, nous donne l’occasion rêvée de faire ce ménage qui s’impose. Nous pourrons alors repartir du bon pied, unifiés pour créer un monde meilleur.



lundi 3 février 2020

Les maladies respiratoires sous la loupe de la Polarité


Ce n’est pas la première fois que la planète est aux prises avec une épidémie touchant le système respiratoire. En 1997 apparaissaient la grippe aviaire à Hong Kong, le SRAS en Chine en 2002 et le H1N1 en 2009. Et nous pourrions évoquer de multiples autres épidémies respiratoires dans l’histoire récente de l’humanité dont la grippe espagnole de 1918 (curieusement d’origine chinoise elle aussi).

En polarité, les énergies qui gouvernent le système respiratoire (bronches, poumons et peau) sont l’Air et la Terre.

L’énergie de l’Air est responsable de notre relation harmonieuse à l’environnement et l’air que nous respirons est la première de ces relations et la plus vitale. L’insatisfaction, le désir et l’envie se présentent quand cette énergie est déséquilibrée.

L’énergie de la Terre véhicule le courage, la valeur personnelle et la notion de territoire. En déséquilibre, la Terre nous plonge dans nos peurs, nos insécurités, dans la survie et dans la perte ou la limitation de notre territoire.

Notre territoire ultime c’est nous-mêmes. Est-ce que nous le reconnaissons vraiment ? Est-ce que nous avons toute la latitude pour affirmer l’indépendance et l’autonomie de ce territoire ? Est-ce que nous le sentons menacé ? La réponse à ces questions déterminera si nous sommes vulnérables à développer des problèmes respiratoires ou non.

Par exemple, 1997 était l’année de la rétrocession de Hong-Kong à la Chine après 100 ans de protectorat britannique, ce qui a pu faire en sorte que plusieurs personnes se soient senties menacées dans leur territoire. Il n’est pas étonnant que les chinois soient le peuple le plus susceptible de développer des maladies respiratoires. Bien sûr, nous pourrions parler d’un manque d’hygiène, de l’air ultra pollué des villes, de marchés d’animaux vivants, de contamination de la viande et du poisson, mais la réalité est que le peuple chinois est tellement contrôlé, surveillé, épié jusque dans sa chambre à coucher, que l’individu n’a plus aucun pouvoir ni autonomie. Il n’a pas de territoire personnel et cette perte de territoire affectera en premier lieu les personnes déjà affaiblies dont l’autonomie est encore plus réduite. Quant à la relation à l’environnement, elle ne se fait qu’à sens unique car l’individu est écarté au profit de la nation.

Plus près de nous, nous pourrions penser aux personnes âgées qui très souvent, décèdent de complications pulmonaires. Ces personnes sont passées d’une grande maison ou appartement, entourées de leur famille, à un petit logement dans une résidence autonome ou semi-autonome, à un lit dans une chambre de centre de soin de longue durée (lire : un mouroir) ou à l’hôpital. Leur territoire se réduisant alors de plus en plus ainsi que leur relation à l’environnement qui devient elle-aussi peu à peu à sens unique.

Bien sûr, dans une situation d’épidémie comme l’actuelle crise du Coronavirus, les médias distillent la peur, ce qui fragilise encore plus les individus déjà affaiblis et n’oublions pas l’industrie pharmaceutique qui va se faire un plaisir de vendre des millions de doses d’un vaccin élaboré en urgence. On a qu’à penser au pétard mouillé que fut la crise du H1N1 dont nous avons fait les frais financiers quand nos gouvernements ont dépensé des millions pour d’inutiles vaccins qu’ils ont finalement dû jeter à la poubelle.

Maintenant, comment se prémunir des problèmes respiratoires dans la vie courante ? Premièrement, il faut s’assurer d’être le plus satisfaits possible des choix de vie que nous faisons, ce qui déterminera une relation harmonieuse avec l’environnement. Deuxièmement, nous devons affirmer notre territoire en reconnaissant notre valeur personnelle et en développant le courage de sortir des peurs et de la survie associées à la Terre. La réalité étant que sauf pour la grippe espagnole, ces dites épidémies ne tuent pas plus de gens que la grippe ordinaire qui elle, ne sélectionne que les personnes déjà faibles, malades et diminuées.


lundi 9 décembre 2019

LA VIGILANCE ÉMOTIONNELLE

Un proverbe tibétain dit : Si tu écoutes ton corps lorsqu'il chuchote, tu n'auras pas à l'entendre crier.

Plusieurs personnes confirment que le fait de comprendre le message du mal-a-dit et d'agir en ce sens, favorise la guérison, mais demandent également comment faire pour éviter à l'avenir, ce mal-qui-dit.  Il existe un moyen efficace de grandir en conscience, en présence et surtout d'éviter que le corps crie. Il s'agit de la vigilance émotionnelle.

Qui de nous n'a jamais ressenti au cours d'un échange avec l'environnement, une sensation désagréable dans le ventre sans toutefois la questionner ou même s'y intéresser vraiment ? Ce que nous ressentons dans nos tripes est un message neuronique de ce qu'il est convenu aujourd'hui d'appeler, le deuxième cerveau. En effet, les informations venant de l'environnement et qui nous agressent émotionnellement, utilisent cette porte d'entrée que sont nos intestins qui eux, contiennent autant sinon plus de neurones que le dit cerveau.

Pour ma part, je considère qu'il est le premier. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il ne pense pas, il ressent ! Ce ressenti, c'est notre vérité, notre réalité du moment et cette réalité n'a pas besoin d'analyse, elle a simplement besoin d'être reconnue et idéalement, ex/primée. Par contre, si ce ressenti n'est pas accueilli, il est instantanément envoyé au cerveau qui lui va l'analyser et trouver une solution pour le rendre acceptable dans la situation, quitte à ce que cette solution passe par une contraction dans le corps.

La vigilance émotionnelle consiste à être à l'écoute du moindre petit coincement dans le ventre et à prendre le temps d'identifier ce qui nous chatouille dans le ventre, ce qui nous rentre dedans, ce qui nous prend aux tripes, ce qui nous tord les boyaux. Cette introspection bienveillante nous permettra de nous positionner sainement dans l'échange avec l'environnement et par surcroît, développer une responsabilisation totale face à celui-ci.

Si nous sommes dérangés par un mot, une phrase, une situation, il n'y a que nous qui soyons affectés et l'environnement n'est nullement en faute, il est simplement un déclencheur et surtout, une opportunité de croissance.

La responsabilisation totale à ce moment, consiste à se demander : Qu'est-ce qui est dérangé en moi ? Cette question peut nous amener à identifier une blessure, peut-être inconsciente, qui n'est pas encore cicatrisée. D'en prendre conscience, nous permet d'avoir une image plus réaliste du bagage que nous transportons et qui influence notre relation avec nous-mêmes et le monde qui nous entoure.

Trop souvent, nous ne portons pas attention à ces petits coincements qui vont bien sûr sembler passer d'eux-mêmes, mais qui en fait s'accumulent et finissent par alourdir le corps et l'âme. Avec le temps, tous ces ressentis non-identifiés vont faire en sorte de brouiller la façon dont nous nous percevons et de nous amener vers une confusion émotionnelle qui va pourrir notre vie. Nous ne saurons plus comment agir devant un quelconque déclencheur et nous allons soit réagir (ce qui n'est pas agir), soit contribuer à une contraction toujours plus grande de notre Être.

Quand la contraction devient insoutenable, le cerveau, qui doit éviter la surchauffe pour protéger la vie, transformera cette contraction émotive en douleur corporelle. C'est ainsi que le mal-qui-dit va s'installer dans le corps et ce, de façon individualisée, déterminée par le ou les ressentis que nous avons imprimés au lieu de les ex/primer.

La vigilance émotionnelle, si exigeante qu'elle paraisse au début, permet au fil d'une pratique quotidienne, de mieux se vivre à tous les niveaux et d'éviter d'entendre le corps crier.